DOI: 10.5553/RP/048647001973015005859

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De parlementsverkiezingen van 7 november 1971

Grote personeelswisseling maar weinig verandering

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Wilfried Dewachter, "De parlementsverkiezingen van 7 november 1971", Res Publica, 5, (1973):859-879

    La dissolution assez inattendue des Chambres, le 24 septembre 1971 impliquait une promesse d'élection directe du gouvernement. Cette promesse s'est cependant vite volatilisée. Des élections calmes et traditionnelles ont pris le relais, le gouvernement ayant choisi uniquement le moment le moins défavorable pour les partis de la majorité. La composition des listes s'effectue dans un plus grand calme que de coutume et se déroule davantage par le biais de petits comités ou d'assemblées peu nombreuses. Cependant un grand changement de personnel se réalise par le retrait plus au mains forcé de 65 parlementaires sortants; ce chiffre est, d'après la tradition établie depuis plusieurs élections, très élevé.En dehors de Bruxelles la campagne est calme. Une personnification se manifeste de plus en plus, aussi bien en Wallonie qu'en Flandre.En ce qui concerne la personnification, Bruxelles a une longueur d'avance. Le penchant pour l'«argumentation» symbolique est une autre caractéristique de la campagne. On ne s'oppose pas sur les points litigieux, on ne les expose même pas. Les résultats électoraux en W allonie et à Bruxelles diffèrent fondamentalement de ceux de la Flandre. En Wallonie et à Bruxelles de grands changements se font jour: le P.L.P. est le grand perdant tandis que le F.D.F./R.W. sort des élections en grand vainqueur. En Flandre, par contre, il y a peu de changements dans les chiffres globaux, mais de région à région de petits gains et de petites pertes sant enregistrés.Ceux-ci cependant vont dans des sens divers et même souvent radicalement opposés. L'explication de ces changements reste encore à fournir. Une fois de plus, le nombre des votes blanc et non valables à augmenté. La composition de la Chambre des Représentants et du Sénat issue de ces élections ne permet qu'une bipartite entre C.V.P. -P.S.C. et P.S.B. Les trois partis traditionnels possèdent encore numériquement plus des 2/3 des sièges. Certaines complications dans la réorganisation de l'Etat établie par la révision constitutionnelle, se font déjà entrevoir. Et cela n'est qu'un des problèmes que ces élections ont portés à l'attention de l'opinion publique.

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